Mécanhumanimal Enki Bilal 4 Juin 2013 au
2 Mars 2014

Partenaires

Au-delà du Festival, une nouvelle rencontre avec Enki Bilal

En collaboration avec le musée du Conservatoire national des arts et métiers, le Festival d’Angoulême renforce, « hors ses murs », sa vocation de promotion du 9e art. Il s’engage cette fois pour contribuer à créer une exposition thématique consacrée à l’un de ses Grands Prix, auteur phare de la bande dessinée contemporaine, Enki Bilal.
Une exposition d’une facture inhabituelle, où le monde scientifique vient croiser l’imaginaire artistique pour évoquer l’un des questionnements sous-tendu dans l’oeuvre, elle aussi hors-norme, d’Enki Bilal : « Quel usage fait l’homme de son génie créatif ? »
En plaçant cette oeuvre au coeur du musée, l’exposition propose un jeu de perspectives entre les démarches visionnaires de l’artiste et de l’inventeur. Un rapprochement qui vient souligner, entre autres, une capacité commune à « se réinventer soi-même pour inventer ».
Le Festival s’est aussi passionné pour une approche qui lui est chère : valoriser la création des auteurs en la mettant en perspective avec l’environnement qui la sous-tend. En ce sens, l’exposition Mecanhumanimal, combinaison d’inventions issues du réel et de l’imaginaire, porte cette ambition.
Pour le Festival, elle concrétise une autre volonté : celle de croiser les publics. Celui des amateurs des arts de l’image avec celui des sciences exactes et des inventions qu’elles génèrent, afin de les réunir autour d’une passion commune : la création de l’Homme – car c’est bien de lui qu’il s’agit, comme en atteste le parcours de l’exposition, qui propose parmi ses thèmes les Passions humaines. Cette démarche est conforme à la vocation même du Festival d’Angoulême, et logique au regard d’une exposition qui aurait peut-être aussi pu s’intituler : Enki Bilal, l’inventeur…


Dassault Systèmes

Depuis 1981, Dassault Systèmes, The 3DEXPERIENCE Company, crée des logiciels de modélisation, de simulation et d’expérience 3D pour concevoir et tester divers produits industriels. Son programme « Passion for Innovation » permet à des historiens, des archéologues, des chercheurs de faire avancer leur discipline grâce à ces technologies de pointe. Désormais, il bénéficie également à des artistes qui enrichissent leurs univers par des créations virtuelles 3D interactives. À travers l’ingénierie des projets culturels, Dassault Systèmes explore d’autres voies d’innovation, mettant en oeuvre l’intuition, l’imagination, les perceptions sensorielles presque autant que les connaissances scientifiques.

Dassault Systèmes a ainsi modélisé en volume un appareil imaginé par Enki Bilal dans son album La Femme piège : le script-walker, objet étrange aux allures d’insecte qui envoie des messages dans le passé. Via une borne interactive en 3D relief sans lunettes (holographique d’un nouveau genre), celui-ci est intégré à un univers où se mêlent réel et virtuel. Une nouvelle forme de dispositif muséographique voit le jour portée par les technologies de Dassault Systèmes qui repousse les limites de l’innovation et invente de nouveaux usages pour permettre au grand public d’appréhender la culture différemment.


Alain Mikli

Depuis 35 ans, Alain Mikli crée des lunettes pour « libérer l’homme de la contrainte liée au handicap ». Mais face aux barrières qu’érige notre société devant les déficients visuels pour qui ses lunettes ne peuvent rien, et notamment dans les musées, il se devait d’agir. Il développe d’abord un procédé permettant de produire des interprétations tactiles gravées dans des plaques d’acétate de cellulose, sa matière fétiche. Il collabore avec Yann Arthus-Bertrand puis le Centre Pompidou où il met en place un parcours tactile présentant dix interprétations d’oeuvres d’art moderne et d’art contemporain. Malgré la qualité des reliefs produits, il souhaite en améliorer le rendu tactile et visuel.

Son équipe, en collaboration avec Nicolas Hueber du centre Arts et Métiers ParisTech de Paris, développe alors un procédé inédit basé sur l’impression 3D, qui permet d’obtenir des interprétations tactiles d’une qualité sans égal. Avec ce procédé, Alain Mikli participe à la mise en accessibilité de trois espaces au musée du quai Branly et réalise une interprétation avec les équipes du Musée des arts et métiers, dans le cadre de l’exposition Radio : ouvrez grand vos oreilles !
Face à l’enthousiasme suscité par cette première collaboration, nos deux équipes ont décidé d’aller plus loin en invitant le public à découvrir les interprétations tactiles de quatre oeuvres d’Enki Bilal, dans le cadre de la rétrospective qui lui est consacrée. C’est donc avec honneur et fierté qu’Alain Mikli et son équipe ont collaboré avec les équipes du Musée des arts et métiers et Enki Bilal pour proposer au public de découvrir en le touchant, l’univers de cet artiste majeur des arts graphiques actuels.


Bo Travail !

Bo Travail ! est le producteur du documentaire Enki Bilal, au delà de l’image et de nombreux autres programmes dont le magazine de découverte « Echappées Belles » sur France 5.


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